Lors d’une conférence de presse conjointe avec le Ministre congolais de la Communication et porte-parole du Gouvernement le 30 décembre dernier, la Cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita a souligné la nécessité de
restaurer l’autorité de l’Etat sur tout le territoire de la RDC. A constaté infoplus.
«(…) Il nous faut continuer à
consolider l’autorité de l’Etat sur la totalité du territoire national et
créer un environnement protecteur pour la population (…) Les Nations unies s’inscrivent dans une logique d’appui et de soutien à tous les efforts entrepris pour ramener la paix et la
sécurité sur tout le territoire de la RDC», a-t-elle affirmé en substance.
Et de renchérir: «(…) Nous continuerons de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir votre armée, y compris par des opérations offensives conjointes FARDC-MONUSCO contre les groupes armés les plus violents et les plus barbares, en particulier les ADF et la CODECO (…) ces opérations ont commencé et vont se poursuivre : c’est le sens
de la collaboration renforcée que nous avons avec votre armée (…)»
La Cheffe de la MONUSCO a, par ailleurs, réaffirmé l’appui des casques bleus de l’ONU aux efforts faits par les forces de sécurité congolaises dans le cadre de leurs opérations conjointes avec l’armée ougandaise, pour une
mutualisation des efforts efficace et coordonnée.
Rappelons que l’année écoulée a aussi été marquée en RDC par deux évènements majeurs ayant connu le concours du système des Nations
unies : la persistance de la pandémie de COVID-19 et l’éruption du volcan Nyiragongo le 22 mai.
« Les violences intracommunautaires sont aussi la source des malheurs de la population à l’est. Je pense par exemple aux septante-mille personnes qui vivent sous la protection des Casques bleus à Roe en Ituri, ainsi qu’aux dizaines de milliers sur les Hauts-Plateaux du Sud-Kivu », a déploré la Représentante Spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en RDC.
«(…) Chaque Congolaise et chaque Congolais doit choisir sans ambiguïté la paix et la construction d’une société où les conflits, les éventuels différends, trouvent une résolution pacifique, basée sur l’état de droit. », a-t-elle exhorté.
Conformément à la volonté du Conseil de sécurité des Nations unies et des autorités congolaises, il reste un travail à finir avant le retrait de la mission onusienne.