Les différents acteurs socio-culturels, scientifiques, politiques et des organisations de la Société civile de la RDC ont signé le vendredi 24 février 2022 à Kinshasa, un acte d’engagement pour la promotion de la parité visant à soutenir la participation des femmes dans les instances de prise de décision et porter l’agenda genre en RDC. A constaté infoplus.
Cette cérémonie a connu la participation de quelques membres du Gouvernement congolais et autres corps diplomatiques notamment la vice-Première Ministre en charge de l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaiba, la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Gisèle Ndaya ainsi que l’Ambassadeur de la Belgique en RDC, Johan Indekeu. Notons que ce texte a été rédigé par un comité d’expertes congolaises des organisations de la Société civile, en collaboration avec ONU-Femmes pour la promotion de la participation accrue des femmes en politique en RDC.
« (…) En signant et en appliquant la présente déclaration, nous réaffirmons que les femmes ont le droit de participer sur un pied d’égalité avec les autres parties prenantes aux questions qui influent sur leur existence.
Nous nous engageons à faire en sorte que les femmes soient acceptées et qu’il leur soit fait confiance en tant que décideuses afin que nous puissions tous bénéficier de partenariats véritables, de possibilités de dialogue et d’une plus grande capacité à traiter les questions qui intéressent la vie des femmes et filles. Nous convenons de participer à des mécanismes nous obligeant à rendre compte de notre action de plaidoyer pour une participation effective des femmes et filles afin de mesurer les progrès accomplis », peut-on lire dans cette Déclaration.
«(…) Cet acte d’engagement est une manière forte pour les organisations de la Société civile de la RDC qui militent pour les droits des femmes, de se lever contre les inégalités et les injustices subies par les femmes congolaises pendant plusieurs années (…) Cet acte fait de tous les signataires de cette feuille d’engagement, des ambassadeurs de la parité (…)», a souligné la présidente de la Dynamique des Femmes Candidates(DYNAFEC), membre du comité d’expertes, Carine Kanku.
À titre de rappel, ONU-Femmes milite en faveur de nouvelles législations nationales et de réformes constitutionnelles garantissant le juste accès des femmes à la vie politique, que ce soit comme électrices, candidates, élues ou membres de la fonction publique. ONU-Femmes travaille avec les équipes des Pays des Nations Unies et avec la Société civile à des programmes de gestion du processus électoral afin de faire respecter les droits des femmes, et notamment leur droit de voter et de mener campagne sans subir de violence.