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Conférence Internationale sur les VBG : le Président TSHISEKEDI réaffirme son engagement à tout mettre en œuvre pour que la RDC et l’Afrique deviennent des espaces où les droits des femmes seront autant respectés que ceux des hommes

Publié le 19 juin 2023 à 18h49

Par Matthieu Mukendi

Faire de la RDC un espace où les droits des femmes seront autant respectés que ceux des hommes.  C’est l’engagement pris par le Président TSHISEKEDI à l’ouverture de la Conférence Internationale sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) lundi 19 juin 2023 à Kinshasa autour du thème : « travailler ensemble pour mettre fin aux violences basées sur le genre en RDC ». A appris infoplusrdc.com de la Cellule de Communication de la Présidence de la République.

« (…) J’ai personnellement tenu à présider le lancement de cette conférence afin de réaffirmer mon engagement à tout mettre en œuvre pour que la RDC en particulier et l’Afrique en général deviennent des espaces où les droits des femmes seront autant respectés que ceux des hommes (…), a affirmé le Chef de l’État congolais.

Cette conférence réunit, pendant deux jours, près de 200 experts nationaux et internationaux engagés dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Le Chef de l’État congolais s’est réjoui « d’avoir reçu de l’Afrique le mandat d’implémenter la masculinité positive dans le continent mais surtout d’amener les Etats africains à adopter la toute première convention dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes et filles dont l’adoption est espérée en février 2024 ».

Comprises comme l’ensemble des violences sexuelles (viol), violences physiques (frappes ), violences émotionnelles ( insultes ), violences économiques ( mariages précoces ), les violences basées sur le genre présentent un tableau peu reluisant de la RDC. Selon des analystes et observateurs, 45 % des femmes ont déjà été victimes d’une des formes des VBG.

Si l’on en croit un des experts sur cette question, les VBG sont exacerbées, dans le contexte de la RDC, par les pesanteurs socioculturelles, la pauvreté et les conflits armés.

Coordinatrice du service spécialisé du Chef de l’Etat chargée de la jeunesse, lutte contre les VBG et traite des personnes, Mme Chantal Mulop a indiqué que le but de la conférence est « d’élargir la gamme d’acteurs, de compétences et d’idées pour répondre à la complexité, l’interconnexion, l’échelle et la gravité de la VBG en RDC. Cela, en conviant de nouveaux acteurs à s’engager avec les acteurs existants, travaillant sur les VBG et en portant les efforts sur la VBG à un niveau plus élevé ».

Pour Mme Victoria Kwakwa, vice-présidente de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Est et du Sud, son institution ne lésine pas sur les moyens afin de lutter contre les VBG.

« Depuis 2017, 107 opérations dans la région ont inclu des interventions visant à lutter contre les VBG par le biais de projets ou de composantes opérationnelles dédiées », a-t-elle affirmé. Elle donne l’exemple de la RDC, à travers ses partenaires gouvernementaux, qui a bénéficié de 100 millions USD dans un projet de prévention et de réponse aux VBG.

Les travaux se poursuivent en panels avant de se clôturer le mardi 20 juin.

À titre de rappel, la VBG, parfois aussi appelée violence sexiste, se réfère à l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de genre. Elle prend racine dans l’inégalité entre les sexes, l’abus de pouvoir et les normes néfastes.
Les différentes sortes des VBG sont physique, verbale, psychologique, sexuelle, socioéconomique, domestique et dans les relations intimes et harcèlement sexuel.

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