Au cours d’un atelier organisé du 10 au 11
juin 2021, le Comité Technique International
de Lutte contre l’Apatridie (CTLA) appuyé
par le Haut Commissariat aux Réfugiés
(HCR) a sensibilisé les acteurs politiques,
administratifs et membres de la société
civile sur la problématique de l’aptitude. A constaté Infoplus.
Cette rencontre basée sur la revue d’implémentation des feuilles de
route provinciales pour l’éradication de l’apatridie en RDC avec pour
principal objectif, faire un état de lieux des progrès réalisés sur
terrain.
« L’apatride est un fléau qui peut toucher tout le monde. C’est
pour ça qu’il était de bon temps de mobiliser tous les acteurs
politiques, administratifs et les membres de la société civile
afin de les sensibiliser sur la prise en compte de la question
de l’apatridie « , a affirmé le docteur Atchom, représentant
adjoint du HCR.
Et de poursuivre : » À travers cette sensibilisation, les uns et
les autres pourraient éviter qu’il ait des personnes qui
tombent dans le domaine de l’apatride « .
Pour sa part, le coordonnateur du projet de prévention de l’apatride
en RDC a rappelé que le pays a souscrit à plusieurs engagements
internationaux en vue de l’éradication de l’apatridie à l’horizon 2024.
Toutefois, Jean Raphaël Liema a assuré qu’il n’y a pas des
statistiques qui permettent d’estimer le nombre d’apatrides au pays.
Pour rappel, un apatride c’est toute personne dépourvue de
nationalité et qui ne bénéficie de la protection d’aucun État.
Le HCR estime qu’il y a des millions d’apatrides dans le monde dont
environ un tiers sont des enfants.