Sous le haut patronage de la Présidence de la République Démocratique du Congo (RDC), les Nations Unies RDC, le Gouvernement de la RDC et l’Union Africaine (UA) avec le soutien de l’AWLN, organisent mardi 17 et mercredi 18 octobre 2023, à Kinshasa, une consultation avec les chefs traditionnels et religieux de tout le continent africain, dans le cadre du Sommet de Haut Niveau de l’Union Africaine. Une initiative présidentielle sur la masculinité
positive qui s’inscrit dans le cadre du Sommet de Haut Niveau de l’Union Africaine. A appris infoplusrdc.com de la Cellule de Communication du PNUD en RDC.
IIs viennentdu Nigeria, du Malawi, de la Sierra Leone, du Mali, du Cameroun, de l’Éthiopie, du Libéria, de
l’Afrique du Sud, de la République Démocratique du Congo, des Comores, de la Zambie, de la Tanzanie, du
Burundi, de la Côte d’Ivoire, de la France et du Kenya, pour échanger avec les principales parties prenantes sur la masculinité positive.
Ils devront s’assurer que tous les points de vue et préoccupations soient pris en compte à la troisième Conférence des hommes de l’Union Africaine sur la masculinité. Ces échangent ont pour objectifs de:
⁃Examiner es progrès réalisés dans a mise en œuvre des résutats des première et deuxième conférences des hommes de l’Union Africaine ;
⁃Contribuer à l’élaboration d’une position africaine commune sur la masculinité positive;
⁃Examiner le projet de Convention de l’Union Africaine sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles.
Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’Initiative présidentielle de haut niveau de l’Union africaine (UA) pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles (EVAWG), créée en 2020 en vue de mobiliser l’engagement politique et l’action au plus haut niveau des dirigeants de l’UA et la prise de décision pour prévenir et mettre fin aux VFF en Afrique.
L’Union Africaine reconnaît que les chefs traditionnels et religieux sont des acteurs clés dans l’EVAWG et
la transformation du genre. Leur position dans la société leur permet d’engager et de faciliter le dialogue au niveau de la communauté, du gouvernement local et des États membres pour obtenir un impact de grande envergure. Les inégalités entre les sexes en Afrique sont profondément ancrées dans le patriarcat et sont systématiquement renforcées par la culture, les coutumes, les traditions, les valeurs et les
croyances religieuses.
Il est donc impératif d’adopter des approches inclusives et holistiques pour lutter contre les facteurs de violence à plusieurs niveaux et favoriser des masculinités positives. La nécessité
d’impliquer les chefs traditionnels et religieux dans ces efforts ne peut être diminuée.
Au cours des deux dernières décennies, d’innombrables initiatives menées par des chefs traditionnels et religieux ont cherché à lutter contre les pratiques néfastes tels que le mariage des enfants et les mutilations génitales féminines (MGF). Notamment, la 1ère et la 2ème Conférence des hommes de l’UA sur
la masculinité positive dans le leadership pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles en Afrique se sont tenues à Kinshasa, en RDC, en 2021, et à Dakar, au Sénégal, en 2022.
Leurs principaux résultats ont été la Déclaration et l’Appel à l’action de Kinshasa et l’Appel à laction de Dakar.
La 3ème Conférence des hommes de l’UA sur la masculinité positive pour éliminer la violence à l’égard
des femmes et des filles aura lieu les 27 et 28 novembre 2023 et sera co-organisée par le Président 2023 de l’Union Africaine et Président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, aux côtés du Président de la Répubique d’Afrique du Sud et président de l’UA 2020, Cyril Ramaphosa.
Au cours de cet événement continental, les dirigeants se réuniront pour faire le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Déclaration de Kinshasa, de l’Appe à l’action de Dakar et d’autres initiatives visant à engager les hommes et les garçons en faveur de l’égalité des sexes et de l’EVWG. La conférence poussera vers la consultation et la rédaction ainsi que les négociations continentales et mondiales qui précéderont l’adoption, la ratification, l’appropriation et la mise en œuvre de la toute première Convention de l’Union
Africaine sur la fin de la violence à l’égard des femmes et des filles en Afrique (UA CEVAWG).
Toutes les autres agences des Nations Unies, restent engagées dans la promotion de l’égalité des sexes
en RDC et dans le monde, et estiment que la promotion d’une masculinité positive est un facteur clé pour la réalisation de notre mandat et de l’agenda 2030.