De passage dernièrement au siège de la CNDH-RDC, Maître Oscar Mubiayi du Barreau de Lille a, sans le savoir, empêché une « prise de pouvoir par la force ». Rapporte congolaisdebelgique.be
Étant venu pour un rendez-vous avec le président de la CNDH-RDC, Paul NSAPU MUKULU, fait savoir notre confrère, Me Oscar Mubiayi constata que la Commissaire nationale, Kapinga Ntumba était en train de mettre en place un personnel en tant que « nouvelle présidente » de cette Institution d’Appui à la Démocratie.
En homme de droit avisé, poursuit le confrère, Me Mubiayi posera des questions qui embarrasseront l’équipe accompagnant la Dame. Et celle-ci se rétractera, arrêtant net son opération de « prise de pouvoir ».
Il sied de noter qu’au début du mois de septembre 2023, quelques Commissaires de la CNDH-RDC avaient tenu une réunion ayant abouti au « limogeage de Paul NSAPU ».
Si l’on en croit certains membres de la CNDH-RDC interrogés par congolaisedebelgique.be, cette assemblée n’a pas respecté scrupuleusement la procédure. C’est dans cette optique que le Cabinet Paul NSAPU MUKULU avait donc saisi le Conseil d’État qui est l’échelon suprême de la juridiction administrative, jugeant les litiges entre les particuliers et l’administration au sens large. Un recours rejeté.
À en croire des analystes et observateurs en Droit, l’ordonnance du Conseil d’Etat n’a statué de plein droit que sur la forme en rapport avec la requête en référé liberté introduite par le Président Paul NSAPU MUKULU, notamment sur la procuration délivrée aux avocats. Selon eux, le Conseil d’Etat reste muet quant au fond et n’a attribué aucun droit nouveau à un quelconque Commissaire et ne reconnaît pas la validité du procès-verbal dont la commissaire nationale Gisèle Kapinga Ntumba se fait prévaloir.
Sur base de ce rejet, la Commissaire nationale, Kapinga Ntumba, a pensé qu’elle était désormais la nouvelle présidente de la CNDH-RDC, au mépris des procédures élémentaires qui conduisent à la tête de cette Institution d’appui à la démocratie.
Une démarche, qui selon les analystes et observateurs, frise un véritable mépris des intérêts supérieurs de la Nation, trainant au passage dans la boue l’honneur du président Paul NSAPU MUKULU qui s’est battu durant des années pour l’avènement de la démocratie sans compromission, et qui a porté haut dans le monde entier, le combat des Congolais pour la Défense des Droits de l’Homme.
Notre confrère congolaisdebelgique.be fait savoir que Madame Gisèle Kapinga Ntumba est invitée ce lundi 9 octobre 2023 à 11H00 au Parquet Général de Kinshasa-Gombe, apparemment suite à cette situation qui prévaut à la CNDH-RDC.
La Commissaire nationale Gisèle Kapinga, rapporte notre confrère, avait saisi le Parquet Général pour l’assister à son installation à la tête de la CNDH-RDC, pour une remise-reprise, initialement prévue le 15 septembre 2023. Le Parquet Général, souligne-t-il, n’a jamais répondu à sa demande. C’est ainsi qu’elle avait décidé de passer en force elle-même, vendredi 6 octobre 2023 et avait programmé une cérémonie de remise-reprise pour le lundi 9 octobre 2023. Des dispositions sécuritaires sont prises avec la Police pour empêcher cette anarchie.
À titre de rappel, la CNDH-RDC, à travers un Communiqué de Presse, avait condamné dernièrement, les actes d’agression verbale et tentative d’agression physique dont a été victime le président Paul NSAPU MUKULU ainsi que le chef de protocole de cette institution d’appui à la démocratie. En effet, quatre Commissaires, accompagnés d’un groupe de jeunes non autrement identifiés, dans leur intention d’empêcher la tenue d’une séance de travail entre le président de la CNDH-RDC, Paul NSAPU MUKULU et une délégation de l’Union Africaine (UA), en mission à Kinshasa dans le cadre du suivi de la campagne de lutte contre le mariage d’enfants en RDC, ont provoqué des incidents. Cassant et vandalisant la salle où devait se tenir ladite réunion, ces Commissaires frondeurs ont voulu récupérer l’activité et l’organiser à leur manière. Ce qui a fait que la rencontre entre le président Paul NSAPU MUKULU et cette délégation de l’UA n’ait plus lieu.