Le Président Félix TSHISEKEDI a échangé, jeudi 22 Août 2024 à la Cité de la Démocratie, avec le Directeur d’Africa CDC, le Dr Jean Kaseya, sur la riposte contre le virus Mpox. Le Chef de l’État a annoncé le déblocage de 10 millions $US pour renforcer la lutte contre l’épidémie. A appris infoplusrdc.com de source officielle.
Le Dr Kaseya a confirmé l’arrivée imminente des vaccins en République Démocratique du Congo (RDC), destinés aux personnes atteintes, à leurs contacts et aux personnes à risque.
Le Ministre de la Santé, Dr Roger Kamba a souligné l’existence d’un plan de contingence national mis en œuvre par l’Institut National de Santé Publique via le CROUSP.
« (…) C’est au tour de ce plan que le gouvernement s’est engagé avec les partenaires (…) », a-t-il fait savoir.
Quant à la capacité nationale de gestion de la Mpox, le Ministre de la Santé a rassuré que la RDC dispose d’une grande expertise en matière de gestion épidémiologique et prête cette même expertise à d’autres pays.
Pour lui, avec la structure permanente de riposte et l’engagement politique du Chef de l’État Félix TSHISEKEDI, la MPox sera contenue en RDC.
À titre indicatif, la Mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais se transmet aussi via un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.
L’épidémie actuelle est caractérisée par un virus plus contagieux et dangereux, avec un taux de mortalité estimé à 3,6%. La recrudescence du mpox en RDC, qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, a poussé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à déclencher son plus haut degré d’alerte au niveau international. La RDC est le foyer et l’épicentre de l’épidémie actuelle dont la propagation d’une souche plus dangereuse du virus suscite une inquiétude croissante en Afrique et au-delà. En dehors d’Afrique, les cas de mpox ont été diagnostiqués en Suède, au Pakistan et aux Philippines.
Rappelons que l’OMS a publié des lignes directrices actualisées sur la lutte contre la flambée, notamment par « l’adaptation souple des stratégies et des plans de vaccination aux zones concernées. Non sans exhorter les pays à « intensifier leurs efforts pour enquêter de manière approfondie sur les cas et les flambées de variole » afin de comprendre sa transmission et d’empêcher sa propagation « aux membres de la famille et aux communautés ». Ajoutant que les pays doivent être prêts à fournir de la nourriture et d’autres formes de soutien aux patients atteints de variole « y compris, si cela est justifié et possible, l’isolement dans des centres de soins.
Anciennement appelé variole du singe, le virus a été découvert en 1958 au Danemark, chez des singes élevés pour la recherche. Puis en 1970 pour la première fois chez l’homme dans l’actuelle RDC.