Le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) contribue à éradiquer la pauvreté, a réduire les inégalités et l’exclusion, et bâtir une meilleure résilience afin que les pays poursuivent leurs progrès. En tant qu’agence principale des Nations Unies pour le développement, le PNUD joue un rôle essentiel en accompagnant les pays dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).
C’est dans cette optique qu’environ 70 jeunes femmes entrepreneures des divers horizons ont été informées, vendredi 20 octobre 2023 à Kinshasa, par les experts du PNUD sur les interventions de cette agence en matière de la gouvernance démocratique, changement climatique et transformation économique. Une session qui a été animée notamment, par la Chargée de Communication du PNUD-RDC, Madame Clarisse MUSEME, le Spécialiste en Charge du Partenariat et de la Mobilisation des Ressources au PNUD, François Elika, l’Analyste Genre au Bureau du PNUD, Madame Xavérine Kira. A constaté infoplusrdc.com
Annonçant l’ouverture de cette session, la Représentante Résidente ai du PNUD, Aida Cissé, a rappelé le rôle que les jeunes femmes doivent jouer pour le développement. « (…) Comment, en tant que filles sorties des universités, vous pouvez écrire la belle histoire pour vous-même et pour votre pays (…) », a-t-elle exhorté.
À l’issue de cette séance de travail, le professeur François Elika, s’est exprimé en ces termes pour circonscrire le cadre de la rencontre : « (…) Nous associons régulièrement les jeunes (…) cette fois ci, c’est le leadership féminin avec les jeunes universitaires à travers le réseau (…) l’idée c’est d’impliquer davantage et donner au maximum des informations sur ce que fait le PNUD et donner des opportunités à ces jeunes filles pour qu’elles prennent appui à ces connaissances et améliorer la position de leur leadership (…) nous avons le programme de stage qui est ouvert à ces jeunes filles (…) Nous avons la possibilité de travailler avec le réseau, d’accompagner et d’assurer le coaching qu’elles puissent être capables de faire des soumissions à des propositions des projets qui existent dans la société (…) », a-t-il souligné.
Et de poursuivre : nous avons donner des informations dans les domaines de la gouvernance, de la transformation économique et de la stabilisation (…) cela leur donne la possibilité d’élargir leur
connaissance et de devenir plus compétitive sur le marché et de servir de relais dans la communication avec la population sur ce que nous faisons comme travail (…) Nous sommes dans l’Agenda avec les ODD Les filles sont une tranche de cette génération qui doit bien comprendre comment utiliser toutes les innovations, toutes les opportunités qu’offre le contexte actuel pour savoir imaginer les solutions innovantes dans la lutte contre la pauvreté (…) ».
Avant d’ajouter : « (…) le premier obstacle c’est vaincre l’ignorance. Elles se sont organisées pour mettre à la disposition de la société leur savoir Elles doivent améliorer leur intelligence et devenir les premières artisans de l’innovation pour que les barrières de la pauvreté soient détruites (…) Ce sont des jeunes entrepreneures, des étudiantes, des journalistes, des personnes qui travaillent dans le commerce et qui ont besoin suffisamment d’informations et la mise en commun de leur intelligence pour qu’ensemble qu’elles puissent vaincre le défi de la pauvreté (…) De manière régulière, nous allons travailler. Des « café de leadership » seront organisées régulièrement, où ces filles seront davantage associées pour qu’ensemble nous puissions
mettre en place des programmes spécifiques dédiés à l’accompagnement et au coaching technique (…) »
Pour sa part, Madame Xavérine Kira, a mentionné que le taux de la participation des femmes dans la vie politique est faible même s’il ya eu avancement par rapport aux années précédentes. « (…) on doit sensibiliser tout le monde (…) on doit aussi encourager la jeunesse féminine à postuler et doubler des stratégies pour une participation massive des femmes au processus électoral (…) », a-t-elle soutenu.
Abondant dans le même sens, une des participante a exprimé sa joie au terme de cette session : (…) Ce genre de cadre et espace d’échange nous aider à mûrir et renforcer nos capacités pour pouvoir répondre demain aux besoins de la société (…) »
A noter que les jeunes filles se sont imprégnées du Programme de Développement de 145 Territoires (PDL-145 T.), du système de la réduction des émissions des gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, l’Entrepreneuriat féminin, des matières qui ont été passées au peigne fin par les experts du PNUD lors de cette rencontre.
Présent dans plus de 170 pays et territoires et établi en RDC depuis 1976, le PNUD oeuvre à un développement humain et pérenne du pays. Il aide la RDC à élaborer et à mettre en oeuvre des solutions en faveur notamment, du renforcement de l’état de droit, de l’efficacité des institutions et la lutte contre la corruption ; l’Amélioration de l’offre et de la demande pour une justice efficace, équitable et de qualité ; de la diversification et transformation de l’économie-environnement, developpement durable et équilibré; Organisation des petits producteurs agricoles pour une meilleure inclusion financière et connexion accrue aux chaînes de valeurs ; Stimuler le développement de l’économie verte; Resilience et reinsertion socio-économique des communautés pour faire face aux crises/catastrophes naturelles et climatiques ; Donner une réponse adéquate aux besoins par le renforcement de la résilience communautaire dans les zones affectées par les conflits, à travers une réponse qui intègre la gestion holistique des causes.