La RDC occupe la 175e place sur 189 pays à l’indice de développement humain. Son indice de développement humain n’a
progressé que de 2% par rapport à l’année précédente. C’est ce qu’indique le rapport sur le développement humain 2020, du
Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), présenté le jeudi 26 aout à Kinshasa. A constaté Infoplus.
Ce rapport, intitulé « La prochaine frontière : le développement humain et l’anthropocène », relève que les « pressions que l’homme exerce sur la planète ces 300 dernières années » ont eu un impact négatif sur les écosystèmes utiles à la vie humaine sur terre. Il incombe donc à l’homme de modifier le cours des événements, a déclaré Taib
Diallo, économiste principal au PNUD/RDC-Burundi.
« Est-ce qu’il n’est pas possible de jouer sur le pouvoir de l’homme de transformer négativement l’équilibre de la planète pour l’amener à adopter un comportement qui soit compatible avec l’équilibre des écosystèmes pour que pendant qu’il satisfait ses obligations de survie, l’homme veille également à la protection de l’environnement?», s’interroge-t-il ?
Ce rapport montre également que les actions conjuguées de l’homme sur la « biodiversité et les ressources naturelles » seraient à l’origine du « dérèglement climatique, de la pollution de l’air et de l’eau et de la dégradation de la terre ». C’est pourquoi le Représentant résidant du PNUD en RDC, Dominic Sam, demande à tous les acteurs au développement d’agir vite pour sauver la planète:
« Nous pouvons influencer sur les processus qui déterminent nos vies sur terre. Il n’est pas tard pour sauver notre planète. Donc, il nous faut agir sans tarder et avec audace pour tracer la nouvelle voie vers la prochaine frontière du développement humain durable ». Le représentant du gouvernement à cette cérémonie, le vice-ministre du Plan, Crispin Mbadu Phanzu, a pris acte du rapport du PNUD.
Si l’on en croit le PNUD, l’objectif principal de la presentation du Rapport mondial sur le développement humain 2020 en RDC est de vulgariser son contenu et ses recommandations, susciter le dialogue politique sur les problématiques de dérèglements climatiques et de protection de la biodiversité pour la sauvegarde de la vie sur terre, et enfin, mobiliser et accroître l’engagement du Gouvernement et de tous les partenaires au développement pour placer cette lancinante question au centre des priorités de l’agenda politique national.