Commémoration de la Journée Internationale des Femmes Rurales: La CNDH-RDC a échangé avec des maraîchères autour de leurs activités

Publié le 16 octobre 2024 à 16h13

Par Matthieu Mukendi

La communauté internationale célèbre le 15 octobre de chaque année, la journée Internationale des Femmes Rurales, afin de promouvoir et reconnaître les femmes rurales et leur rôle important dans le renforcement du développement agricole et rural. C’est dans cette optique que la Commission Nationale des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo (CNDH-RDC), par le biais de ses Sous-Commissions Permanentes des Droits de la Femme et de l’Enfant ainsi que des Droits socio, culturel et économique, a échangé le mardi dernier, à Ndjili-Cecomaf (est de Kinshasa), avec des femmes rurales, des maraîchères et certains hommes qui ont parlé de leurs activités. A appris infoplusrdc.com de service presse de cette institution citoyenne d’Appui à la Démocratie.

Ayant pour thème « Valoriser les actrices essentielles du développement agricole », cette journée était l’occasion pour la Commissaire Nationale, Gisèle Kapinga Ntumba, chargée de la Sous-Commission Permanente des Droits de la Femme et de l’Enfant de la CNDH-RDC, accompagnée d’une équipe d’experts de cette institution, de parler de la mission de la CNDH-RDC à l’assistance en vulgarisant les droits des femmes.

« (…) La CNDH-RDC n’est pas un tribunal quand bien même elle reçoit les plaintes. Notre travail c’est vous orienter à travers nos sous commissions, vers le tribunal (…) », a fait savoir Me Gisèle Kapinga Ntumba qui a ensuite donné l’occasion à ces femmes et à ces hommes d’exprimer les désidératas et difficultés auxquelles ils font face dans l’exercice de leurs activités.

« (…) Il faut collaborer avec nous car on est là pour vous écouter et vous informer sur la mission de la CNDH-RDC qui est le conseiller du gouvernement (…) », a-t-elle relevé en substance.

Ces femmes et hommes, notamment les maraîchères, ont relevé leur risque de spoliation des terres sur lesquelles ils exercent leurs activités, les agressions et menaces dont ils sont victimes de la part notamment des hommes en uniforme. Ceux qui spolient les terres se permettent d’ériger les maisons sur ces sites qui servent à l’agriculture.

« (…) Nous sommes contents de ces échanges car nous avons montré à la CNDH-RDC comment nos droits sont bafoués. Nous avons énuméré les problèmes d’insécurité, problèmes de transport, entreposage, transformation (…) Nous avons demandé à la CNDH-RDC d’être notre courroie de transmission pour nos plaidoiries envers les autorités (…) », se sont réjouis les participants.

Des désidératas et difficultés qui ont été notées par la CNDH-RDC, à travers sa Commissaire Nationale, Gisèle Kapinga Ntumba, qui a promis de les étudier, pour voir dans quelle mesure et auprès des quelles autorités mener un plaidoyer.

« (…) Nous avons échangé pour faire ensemble le plaidoyer (…) Le droit s’arrache (…) Organisez vous pour qu’on vous entende comme le cas de la parité qui est aujourd’hui inscrite dans la constitution (…) », a exhorté Me Gisèle Kapinga Ntumba.

Proclamée par l’Assemblée générale dans sa résolution A/RES/62/136 du 18 décembre 2007, cette journée reconnaît le « rôle et l’apport décisifs des femmes rurales, notamment autochtones, dans la promotion du développement agricole et rural, l’amélioration de la sécurité alimentaire et l’élimination de la pauvreté en milieu rural ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Récents

Vous pourriez aimer

Droits de l'homme

Retour de la paix dans la partie Est de la RDC : Les INDH de la SADC e...

Droits de l'homme

Contribution au retour de la paix à l'Est de la RDC : Démarrage à Kins...

Retour en haut