Pendant son séjour de travail à Kisangani, la Commissaire Nationale Gisèle Kapinga Ntumba, de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo (CNDH-RDC) s’est imprégnée vendredi 07 mai 2024, des conditions de la Prison Centrale de cette Ville, Chef-lieu de la Province de la Tshopo dans le Nord-Est du pays. A appris infoplusrdc.com auprès du Service Presse de cette Institution Citoyenne d’Appui à la Démocratie.
« (…) La Prison Centrale de Kisangani est dans un état de délabrement très avancé. Pas de courant, les détenus mangent une fois par jour et une petite quantité de nourriture. L’appel est lancé aux autorités pour l’amélioration des conditions de cette (…) », a relevé Me Gisèle Kapinga Ntumba, Coordinatrice de la Sous-Commission Permanente des Droits de la Femme et de l’Enfant de la CNDH-RDC.
Elle est inquiète de cette situation de précarité des conditions de la Prison Centrale de Kisangani dans la mesure où elle reçoit même les femmes détenues et autres en conflit avec la loi, a-t-elle fait savoir.
« (…) La Prison Centrale de Kisangani, qui date d’il y’a 100 ans avec une capacité d’accueil de 500 pensionnaires, abrite pour le moment plus de 1000 détenus (…) », a-t-elle aussi expliqué. C’est ainsi que la Commissaire Nationale Gisèle Kapinga a plaidé, au nom de son Institution, pour une éventuelle réhabilitation et amélioration de cette prison.
Cadre de concertation sur le droit sexuel et reproductif
La Commissaire Nationale Gisèle Kapinga a pris part, par ailleurs le même jour, à un cadre de Concertation Provincial sur le Droit à la Santé Sexuelle et Reproductive, initié par le Gouverneur de la Tshopo et le Ministère Provincial du Genre et Famille.
« (…) La mise en œuvre du Protocole de Maputo et particulièrement du Droit à la Santé Sexuelle et Reproductive, que garantit cet instrument régional, ratifié sans réserve par la RDC, est au centre des préoccupations majeures de la CNDH-RDC (…) », a-t-elle soutenu dans son intervention. Une question, selon elle, confiée à sa Sous-Commission Permanente des Droits de la Femme et de l’Enfant.
» (…) Cette Sous-Commission reçoit des plaintes des femmes victimes des violations de leurs droits, procède aux monitorings judiciaires et extrajudiciaires, et mène notamment des plaidoyers auprès des autorités administratives et judiciaires compétentes pour obtenir les répressions des auteurs et la réparation juste et équitable des victimes (…) », a explicité Me Gisèle Kapinga.
Elle a, en outre, participé au Vernissage de l’ouvrage intitulé : » Notions élémentaires sur l’organisation et les compétences des juridictions du pouvoir judiciaire en RDC ».