27 juillet 2024

CENI : Corneille Nangaa Yobeluo a laissé plusieurs cadavres dans son placard (Didi MANARA LINGA)

Le nouveau management de la CENI s’est engagé résolument depuis sa prise de fonctions, non seulement à apurer les 9 mois des salaires impayés par l’ancien président de la CENI Corneille Nanga’a, mais aussi à réajuster à la hausse les salaires des agents de 40 à 100% à ce jour. Face à toutes ces évidences, l’on peut donc, une fois de plus, sinterroger si Corneille Nangaa peut vraiment s’ériger en donneur de leçon. Il n’est pas crédible de dire ou juger l’actuelle gestion de la CENI à travers les médias et certains réseaux sociaux. La déclaration est du 2ème Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Didi MANARA lors de la conférence de presse qu’il a animée mardi 14 mars 2023 au siège de la Centrale Électorale, qui est revenu sur les propos tenus dernièrement par l’ancien président de cette Institution d’Appui, Corneille Naanga suite à sa sortie médiatique jugée mal et dangereuse. A constaté INFOPLUS-RDC.COM

« (…) Nous avons été surpris désagréablement par la sortie médiatique de l’ancien président de la CENI qui a violé le principe de réserve et l’éthique (…) Il n’est pas le produit d’une confrontation (…) il a manqué au devoir de réserve en tant qu’ancien président d’une institution aussi prestigieuse qu’est la CENI (…) Nous savons comment il a été promus à ce poste (…) on nous a parlé de son CV. Jusque-là rien n’a été brandi à l’opinion publique… Corneille Nangaa ne peut pas se comparer à Denis Kadima. Il a laissé plusieurs cadavres dans son placard (…), a déclaré le 2eme Vice-président de la CENI.

Dans sa réplique, Didi Manara a fait comprendre à l’assistance que les composantes ayant désigné Corneille Nangaa sont restées les mêmes.

Concernant les critiques au sujet de la qualité de la photo pour la carte d’électeur. Didier MANARA a fait savoir que l’option prise prise sous le leadership de Denis KADIMA avait pour but d’éviter notamment les dépenses exorbitantes.

« (…) le législateur n’a jamais fait de la photo moins encore de sa qualité, une condition déterminante de la qualité d’électeur (…) la photo est certes un des éléments identitaires, mais elle est en concours avec d’autres éléments repris aux articles 25 alinéa et 26 de la Loi n°04/028 du 24 décembre 2004 portant identification et enrôlement des électeurs en RDC telle que modifiée et complétée à ce jour (…) ces éléments sont notamment les prénom, nom et post-nom, le lieu et la date de naissance, le sexe de l’électeur: les noms du père et de la mère ; de l’adresse de la résidence actuelle ; de la photo format passeport ; de la signature ou l’empreinte digitale ; de la province d’origine ; du secteur ou de la chefferie d’origine ; du territoire d’origine ; du village d’origine ; de l’image de l’iris de l’électeur (…) », a expliqué le 2eme Vice-président de la Centrale Électorale.

Et de poursuivre : « (…) Durant les processus précédents, la carte d’électeur faisait office de carte d’identité et cette mention y était reprise. Avec l’identification de la population et la constitution du fichier de l’état civil par l’Office National de l’Identification de la Population (ONIP), l’actuelle carte d’électeur ne survivra que pour l’organisation des scrutins et la durée du processus d’identification de la population (…) la CENI avait également à l’idée de réduire  sensiblement le coût de sa production afin de répondre aux impératifs d’ordre financier et logistique, d’où le recours au système d’imprimantes thermiques incorporées dans le nouveau Kit d’enrôlement (…) »  

Avant d’ajouter : « (…) Il ne fait donc aucun doute que certains éléments d’identification comme la photo du candidat électeur ne soient entourés des caractéristiques particulières dans le souci de réduire sensiblement le coût de production pour répondre aux impératifs d’ordre financier et logistique alors que sous le mandat de l’auteur de la déclaration, la production de la carte d’électeur avait occasionné un coût financier et logistique exorbitant qui avait pesé considérablement sur le trésor public (…) ».

Si l’on en croit le 2eme Vice-président de la CENI, l’ancien président Corneille Naanga Yobeluo a laissé dans son passif plusieurs arriérés des loyers des bâtiments abritant les installations de la CENI tant à Kinshasa qu’à travers toutes les provinces.

« (…) Parlant de sa gestion et s’agissant particulièrement des infrastructures, il est à noter que l’auteur de la déclaration a laissé dans son passif plusieurs arriérés des loyers des bâtiments abritant les installations de la CENI tant à Kinshasa qu à travers toutes les provinces, l’immeuble abritant le siège national de la CENI dans un état de délabrement très avancé avec des installations sanitaires dégradantes (…) », s’est-il étonné.

« (…) Pour redorer le blason de l’institution terni par l’auteur de la déclaration, l’actuel management a acquis l’immeuble abritant le siège national de la CENI en initiant des travaux de réhabilitation dudit siège, particulièrement, la rénovation de la salle de conférence Abbé Malu Malu et ses dépendants qui sont, à ce jour, embellis et equipes a la hauteur et au prestige de l’institution. Il en est de même des entrepôts centraux en cours de construction et le paiement des arriérés des loyers de tous les démembrements à travers le territoire national (…) », a relevé Didi MANARA LINGA.

Et de renchérir : « (…) s’agissant du social des cadres et agents de la CENI, le président Denis KADIMA s’est engagé résolument depuis sa prise de fonction, non seulement à apurer les 9 mois des salaires impayés par Corneille Naanga Yobeluo, mais aussi à réajuster à la hausse les salaires des agents de 40 à 100% jusqu’à présent (…) rien ne changera (…) les élections législatives et présidentielle auront bel et bien lieu à la date convenue (décembre 2023) malgré tout ce qui se passe dans le pays, notamment par l’agression rwandaise et les propos des haineux via les réseaux sociaux et certains médias locaux (…) ».

Somme toute, Corneille Naanga Yobeluo a, a martelé Didi MANARA LINGA étalé sa mauvaise foi et son intention de nuire au déroulement du processus électoral en cours. Lui qui n’a pas récolté dans son actif des prouesses réalisées par le nouveau management.

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