Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, s’est entretenu, vendredi 16 juin à Kinshasa, avec la mission exploratoire du Forum des Commissions Électorales de la SADC (ECF SADC), conduite par le Président de la Commission Électorale du Malawi, Justice CHIFUNDO KACHALE. A appris infoplusrdc.com auprès de la Cellule de Communication de la CENI.
Les membres du bureau et de la plénière de la CENI ont également pris part à ces échanges qui ont eu lieu dans la salle de presse, au siège de la CENI.
À l’issue de cette mission qui s’est étalée du 12 au 16 juin 2023, ayant permis de rencontrer diverses parties prenantes au processus électoral en cours en RDC, le Président de la Commission Électorale du Malawi, a apprécié, à leur juste valeur, les efforts déployés par le management de la CENI pour parvenir à organiser les scrutins en décembre 2023.
« Nous avons eu l’opportunité de rencontrer les parties prenantes au processus en cours, pour évaluer l’environnement électoral et la préparation de ces échéances par la CENI. Il nous a été aisé de faire le constat quoique l’actuelle équipe de la CENI ait été mise en place avec 28 mois de retard, cependant, après sa prise de fonction, elle a immédiatement mis en place un Plan stratégique opérationnelle qui lui a servi de boussole. Par la suite, elle a élaboré et publié son calendrier qu’elle exécute scrupuleusement. La CENI a reçu à enrôler les électeurs dans un temps record comparativement au cycle de 2018 », a-t-il affirmé.
Et de poursuivre : « Nonobstant les vues divergentes de certaines parties prenantes qui doutent de la validation de l’audit externe du fichier électoral. Mais d’une manière générale, les parties prenantes ont reconnu que la CENI actuelle a une plateforme consultative et elle a aussi pris en compte les recommandations que nous avons faites lors des élections de 2018. C’est évident qu’elle soit engagée dans un esprit d’ouverture avec toutes les parties prenantes et nous croyons que, si la paix est rétablie dans les provinces en proie à l’insécurité, la population qui y réside se fera enrôler ».