La Commission Nationale des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo (CNDH-RDC), à travers sa Commissaire Nationale, Gisèle Kapinga Ntumba, a rencontré, mardi 23 avril 2024 au Palais de Justice, la Première présidente de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, Espérance Dia Akir Akir, pour solliciter son implication dans le plaidoyer pour la libération des enfants en conflit avec la loi, placés irrégulièrement au pavillon 10 de la Prison Centrale de Makala. A appris infoplusrdc.com de la Cellule de Communication de la CNDH-RDC.
A l’issue des échanges, la Commissaire Nationale et Coordinatrice de la Sous-Commission Permanente des Droits de la Femme et de l’Enfant, Maître Gisèle Kapinga de la CNDH-RDC a déclaré : » Nous sommes venu rencontre la Première présidente de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, parce qu’actuellement nous sommes en train de faire un plaidoyer pour la libération des enfants en conflit avec la loi, placés irrégulièrement au pavillon 10, à la Prison Centrale de Makala.
La Commissaire Nationale a cependant précisé qu’un travail de monitoring a été fait pour identifier les enfants qui étaient placés irrégulièrement notamment à la Prison Centrale de Makala.
» (…) Après le travail de monitoring auprès des tribunaux notamment pour enfant, comme la Première présidente de la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe est la cheffe dans sa juridiction, on devait la rencontrer pour qu’elle sache ce que nous sommes en train de faire, afin qu’elle s’implique (…) », a-t-elle précisé.
La réponse de la Première présidente de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe a été positive, selon la Commissaire Nationale, Gisèle Kapinga.
« (…) Elle vient de nous dire qu’elle va s’impliquer pour que tous les enfants qui sont en situation irrégulière soient libérés (…) », a encore relevé Maitre Gisèle Kapinga.
« (…) Elle a même souhaité voir le partenariat se poursuivre en la CNDH et sa juridiction. Que les deux institutions travaillent ensemble pour lutter notamment contre la surpopulation des enfants placés irrégulièrement dans la prison (…) », a martelé la Commissaire de la CNDH-RDC.
C’est en marge de la Journée Africaine de la Détention Préventive, célébrée le 25 avril de chaque année, que la CNDH-RDC, à travers sa Sous-Commission Permanente des Droits de la Femme et de l’Enfant, mène ce plaidoyer.