Nous avons observé ce dernier temps les attaques verbales des uns contre les autres, juste après l’élection des membres du bureau de l’Assemblée Provinciale du Kwango, l’acte dont nous condamnons avec la dernière énergie. Aujourd’hui le jeunes et les vieux kwangolais se lancent dans des injures sans tenir compte de la moralité et les droits des uns et des autres. Non, le kwango mérite respect, dignité et honneur à travers ceux qui nous représentent dans les instances supérieures de la République, à l’instar de l’Honorable président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, dans le domaine judiciaire le Bâtonnier Matadi Wamba Kamba Mutu, dans le domaine economico-financier nous avons honorable Pasi Za Pamba, dans le domaine sanitaire et nutritionnel nous avons le professeur Théophile Mbemba Fundu Di Luyindula, la liste n’est pas exhaustive.
Cette illustration de quelques personnalités kwangolaises prouve à suffisance que si les Kwangolais se mettaient ensemble, le Kwango ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. Chose bizarre, nous observons à ce moment une guerre médiatique pour faire partir l’Honorable Mboso au perchoir de la Chambre Basse, malheureusement quelques Kwangolais d’origine s’alignent sur cette guerre en vue de combattre celui que nous avons tous intérêt de protéger, en la personne de Patriarche Christophe Mboso N’kodia Pwanga, mais de l’autre côté, selon les observations faites sur le terrain, aucun compatriote de l’espace des adversaires de Mboso fait la même chose pour combattre le leur. Nous savons que nos frères et sœurs Kwangolais nous poserons la question du genre « Si Mboso reste au perchoir de l’Assemblée Nationale, Qu’est ce que nous nous allons bénéficier ? ». Notre réponse est très simple quant à cette question. Nous devons tous retenir une chose que, chaque Cabinet a toujours un nombre limité du personnel, même le Président de la République ne saura pas prendre tous les membres de sa tribu dans son Cabinet, mais ce qui est plus important lorsque le votre occupe une haute responsabilité dans l’une des institutions du pays, il va certainement sélectionner quelques-uns dans sa communauté pour qu’ils l’accompagnent dans ses tâches, et les autres qui ne seront pas parmi les sélectionnés, pourront bénéficier d’autres services d’une manière où d’une autre à travers ceux qui ont été sélectionnés dans le Cabinet.
Retenons aujourd’hui que, le départ de Mboso à la tête de l’Assemblée Nationale c’est le Kwango qui perd, donc nous avons intérêt à lui apporter main forte, en mutualisant nos forces comme font nos compatriotes d’autres communautés congolaises afin que le Kwango ne tombe pas. Un exemple concret pour ceux qui ne connaissent pas comment nos frères et sœurs de l’Est et du Sud se comportent plus particulièrement ceux de la communauté katangaise, nous vous disons franchement ce sont les gens qui vivent comme les blancs. Aujourd’hui nous avons les katangais dans la mouvance « Union sacrée » et d’autres dans l’Opposition, l’appartenance de chacun ne fait pas d’eux des ennemis, seulement qu’ils ne partagent pas la même idéologie politique, mais sont soudés au moment de défendre les intérêts de leur communauté. En ce moment ils parlent le même langage, ils ne se combattent pas, ils se soutiennent mutuellement pour que certains d’entre eux occupent des postes de responsabilité au sein des institutions de la République. Pourquoi nous les Kwangolais ne pouvons pas adopter cette attitude en vue de se soutenir mutuellement ? Plusieurs de nos jeunes en cours des études en Droit bénéficient des services auprès de Bâtonnier Matadi Wamba. Ce qui est une bonne chose et encourageant.
Grosso modo, nous les Kwangolais, sommes appelés à nous soutenir mutuellement qu’a nous combattre, si nous voulons réellement que notre Province se construise comme d’autres de la République Démocratique du Congo.
Justin KIFUTA KIBULA, journaliste d’investigation, originaire de Kasongo Lunda de père et de mère, Petit fils de Kiamvu Panzu du côté paternel et neveu de Jean Wata, Muanauta Mungongo sous le règne de Kiamvu Ibalabala.