La situation de l’Épidémie Mpox et l’organisation de la riposte en République Démocratique du Congo ont fait l’objet d’une conférence de presse animée par le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel-Roger Kamba, lundi 19 Août 2024 à Kinshasa. A constaté infoplusrdc.com
« (…) La République Démocratique du Congo (RDC) espère recevoir les premières doses de vaccins contre l’épidémie de mpox la semaine prochaine, dans ce pays où la maladie a déjà fait au moins 570 morts (…) Nous parlons d’une urgence continentale (…) Pays le plus touché, la RDC a enregistré 16.700 cas « avec un peu plus de 570 personnes décédées » depuis le début de l’année (…) Nous avons deux pays essentiellement qui nous ont promis des vaccins. Le premier pays, c’est le Japon. Et le deuxième pays, ce sont les États-Unis d’Amérique (…) », a fait savoir le Ministre de la Santé.
Et de renchérir : « (…) Pays le plus touché, la RDC a enregistré 16.700 cas,”avec un peu plus de 570 personnes décédées” depuis le début de l’année (…) La maladie “touche de plus en plus de jeunes. Et on a beaucoup d’enfants de moins de quinze ans qui sont touchés (…) Nous avons deux pays essentiellement qui nous ont promis des vaccins. Le premier pays, c’est le Japon. Et le deuxième pays, ce sont les États-Unis d’Amérique (…) J’espère que la semaine prochaine, on pourrait déjà voir arriver les vaccins (…) Notre plan stratégique de réponse à la vaccination est déjà prêt, nous attendons juste que les vaccins arrivent (…) »
Avant de lancer un message : « (…) Le mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais se transmet aussi via un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées (…) Ne consommez pas la viande d’animaux morts, ne touchez pas aux animaux malades, parce que c’est aussi une façon de se contaminer (…) ».
À titre indicatif, l’épidémie actuelle est caractérisée par un virus plus contagieux et dangereux, avec un taux de mortalité estimé à 3,6%. La recrudescence du mpox en RDC, qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, a poussé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à déclencher mercredi son plus haut degré d’alerte au niveau international. La RDC est le foyer et l’épicentre de l’épidémie actuelle dont la propagation d’une souche plus dangereuse du virus suscite une inquiétude croissante en Afrique et au-delà. En dehors d’Afrique, les cas de mpox ont été diagnostiqués en Suède, au Pakistan et aux Philippines.
Rappelons que l’OMS a publié des lignes directrices actualisées sur la lutte contre la flambée, notamment par « l’adaptation souple des stratégies et des plans de vaccination aux zones concernées. Non sans exhorter les pays à « intensifier leurs efforts pour enquêter de manière approfondie sur les cas et les flambées de variole » afin de comprendre sa transmission et d’empêcher sa propagation « aux membres de la famille et aux communautés ». Ajoutant que les pays doivent être prêts à fournir de la nourriture et d’autres formes de soutien aux patients atteints de variole « y compris, si cela est justifié et possible, l’isolement dans des centres de soins ».
Somme toute, l’institution spécialisée de l’ONU pour la santé publique a déclaré qu’il fallait renforcer la « collaboration transfrontalière » pour surveiller et traiter les cas suspects « sans recourir à des restrictions générales sur les voyages et le commerce qui auraient un impact inutile sur les économies ».
Anciennement appelé variole du singe, le virus a été découvert en 1958 au Danemark, chez des singes élevés pour la recherche. Puis en 1970 pour la première fois chez l’homme dans l’actuelle RDC.