La Commission Nationale des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo (CNDH-RDC ) s’est impliquée dans le renforcement des capacités des avocats du barreau de Kisangani, dans la Province de la Tshopo, sur le droit sexuel et reproductif assuré par le Protocole de Maputo, a relevé jeudi 07 juin 2024, la Commissionnaire Nationale, Gisèle Kapinga Ntumba, dans un entretien avec la presse. A appris infoplusrdc.com auprès de la Cellule de Communication de cette Institution Citoyenne d’Appui à la Démocratie.
« (…) Les travaux tenus du 04 au 05 juin 2024 entrent dans le cadre d’appuyer le renforcement des capacités des acteurs du système judiciaire de Kisangani sur l’application du Protocole de Maputo dans le traitement des dossiers d’avortement et des droits sexuels et reproductifs (…) », a fait savoir Me Gisèle Kapinga Ntumba, Coordinatrice de la Sous-Commission Permanente des Droits de la Femme et de l’Enfant de la CNDH-RDC, par ailleurs, présidente de l’Association des Femmes Avocates du Congo (AFEAC).
Et de rajouter : « (…) Nous avons vu le premier président de la Cour d’Appel de la Tshopo. Le président du Tribunal militaire de garnison de Kisangani, le président du Tribunal de Grande instance de Kisangani et le président du Tribunal pour enfant de Kisangani » .
Revenant sur le thème de l’Atelier : « Clarification des attitudes sur le droit à la santé sexuelle et reproductive », Me Gisèle Kapinga Ntumba a souligné qu’il s’agit d’un projet qui bénéficie de l’appui de l’IPAS, qui est une organisation mondiale, dans le domaine de la santé et des droits, axée sur l’amplification, la défense et la promotion de l’accès à l’avortement et à la contraception sans risque.
À titre indicatif, le Protocole de Maputo à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples est un protocole international de l’Union Africaine, amenant les États signataires à garantir les droits des femmes, y compris le droit de participer au processus politique, l’égalité sociale et politique avec les hommes, une autonomie améliorée dans leurs décisions en matière de santé et la fin des mutilations génitales féminines.
Adopté le 11 juillet 2003 à Maputo au Mozambique par 49 pays signataires, le Protocole de Maputo est entrée en vigueur le 25 novembre 2005.