Le dernier acte de la 52e session de l’assemblée plénière du Forum parlementaire de la SADC qui s’est clôturée ce jeudi 8 décembre à Kinshasa, a connu l’élection d’une nouvelle équipe dirigeante présidée désormais par le Seychellois Roger Monciel assisté de la Mauricienne M.Juan Sabrina Tour au poste de vice-présidente pour un mandat qui court jusqu’en 2024. A appris infoplus-rdc.com auprès de la Cellule de Communication de l’Assemblée Nationale.
Dans son discours d’acceptation des charges, le nouveau président qui a dit recevoir ses nouvelles responsabilités avec un sens de devoir, a promis d’investir toute son énergie pour faire progresser davantage l’institution selon une feuille de route déjà tracée, laquelle prévoit notamment la mutation vers une assemblée parlementaire sous régionale, le renforcement de l’intégration sous- régionale, une politique commune de sécurité alimentaire, de réponse au changement climatique, une politique énergétique commune et d’autres problématiques émergentes.
Au cours de la journée, la plénière a adopté le rapport financier et celui de la supervision des lois-types
S’agissant du rapport financier 2021/2022, l’auditeur a déclaré une situation financière conforme aux normes internationales et aux procédures internes. Il a été également noté la régularité de tous les Etats dans les cotisations statutaires.
Les intervenants, qui ont réagi à ce rapport, ont recommandé une plus grande mobilisation des ressources internes et compter moins sur les subventions extérieures pour garder la pleine indépendance de l’institution.
S’agissant du rapport de supervision des lois-types (élimination des mariages pour enfants, protection des enfants mariés, et lutte contre les violences sexuelles basée sur le genre), la commission a noté la persistance du problème dans beaucoup d’Etats. Pour mieux combattre ce fléau, la plupart des intervenants ont suggéré de s’attaquer à la source du problème : la pauvreté qui rend vulnérables beaucoup de filles et femmes face aux avances des hommes. A cela s’ajoute l’absence de loi commune sur la question de l’âge de la majorité de la jeune fille.