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Système des Nations-Unies : La présentation du Rapport Annuel des Résultats 2023 du Cadre de Coopération des Nations-Unies pour le Développement Durable en RDC en toile de fond d’une conférence de presse à Kinshasa

Publié le 31 juillet 2024 à 17h29

Par Matthieu Mukendi

Lors d’une conférence de presse conjointe tenue mardi 30 juillet 2024 au siège de la MONUSCO à Kinshasa, le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo Mbwizya et le Coordonnateur Résident du Système des Nations-Unies en Republique Democratique du Congo (RDC), Bruno Lemarquis, ont présenté le Rapport des résultats du Cadre de Coopération des Nations-Unies pour le Développement Durable en République Démocratique du Congo (RDC) pour l’exercice 2023. A constaté infoplusrdc.com

Notons que cette activité répond au caractère conjoint et inclusif de la mise en œuvre dudit cadre de Coopération qui est un dispositif de partenariat formulé et co-signé par le Gouvernement congolais et le Système des Nations-Unies (SNU) le 30 décembre 2019 pour le cycle 2020-2024, afin de soutenir la réalisation des Priorités de Développement de la RDC.

Ce cadre de Cooperation est fondé sur les leviers du Programme National Stratégique de Développement (PNSD), les Principes de Gouvernance des Nations-Unies, l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et l’Agenda 2030 des Nations-Unies sur les Objectifs du Développement Durable (ODD).

Hormis les allocutions des deux autorités, une présentation succincte des résultats pour un aperçu global des réalisations par axes d’intervention du cadre de Coopération a été faite au cours de cette cérémonie.

En prenant la parole, le Coordonnateur Résident du Système des Nations-Unies en RDC a rappelé la collaboration entre le Gouvernement congolais et les Agences du Système des Nations-Unies (SNU).
Un partenariat qui couvre divers domaines à l’instar de l’économie, la gouvernance, les droits de l’homme, l’environnement et le climat.

À en croire Bruno Lemarquis, les exemples de la contribution du Système des Nations-Unies aux priorités nationales de Développement à travers le cadre de Cooperation sont légion. Notamment, la consolidation de la paix, le respect des Droits humains, la protection des civils, la cohésion sociale et la démocratie; La croissance économique inclusive, le développement agricole, la capture du dividende démographique, la protection sociale et la gestion durable des ressources naturelles ; L’accès aux services sociaux de base et l’assistance humanitaire.

L’année 2023, a-t-il fait savoir, a également connu l’activation de l’intensification de la réponse humanitaire à l’échelle du système du comité permanent inter agences pour une période de 6 mois de juin à décembre, et ce pour endiguer la dégradation de la situation humanitaire dans les trois Provinces de l’Est. Cette intensification de la réponse humanitaire a permis aux acteurs humanitaires de répondre aux besoins urgents de 4 millions de personnes, sur un total de 5,1 millions de bénéficiaires ciblés, soit 78% de l’objectif.

Ces résultats, a-t-il mentionné, ont été atteints grâce à la mobilisation de fonds dans le cadre du Plan de Réponse Humanitaire 2023 de la RDC à concurrence de 909 millions de dollars, soit 49% de l’enveloppe total des fonds requis de 2,25 milliards de dollars.

Se prêtant de bonne grâce à cet exercice, tout en réaffirmant l’engagement du Gouvernement, le Vice-Premier Ministre a, bien que conscient de la responsabilité et de la recevabilité du Gouvernement vis à vis de la population, interpellé les Nations-Unies ainsi que la Communauté Internationale sur l’urgence qu’il revêt de sanctionner toutes celles et ceux, acteurs étatiques comme non étatiques, qui se dressent aujourd’hui contre le développement de la RDC et contre la quiétude de la populations.

À titre de rappel, les organismes de l’ONU en RDC sont : FAO, AIEA, FIDA, OIT, FMI, OIM, OCHA, HCDH, ONU HABITAT, ONU FEMMES, ONUSIDA, UNCDF, PNUD, UNESCO, UNFPA, HCR, UNICEF, ONUDI, UNMAS, UNOPS, VNU, PAM, OMS, ainsi que la BANQUE MONDIALE.

Au terme des interventions, il s’en est suivi la partie interactive marquée par un jeu de questions et réponses qui a jeté de la lumière sur des préoccupations soulevées par un certain nombre des hommes et femmes des médias.

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