RDC-PNUD: les journalistes et les acteurs de la Société civile à l’école de la lutte contre la corruption

Publié le 24 décembre 2021 à 15h15

Par Paulin Mukendi

Stimuler et renforcer les capacités des journalistes et acteurs de la société civile sur les questions relatives à la promotion de la redevabilité à travers la lutte contre la corruption, enrichir
leurs connaissances pour traiter et vulgariser les différents outils de contrôle citoyen et améliorer leurs
connaissances sur les différents mécanismes de lutte contre la corruption, tels sont les objectifs de la session de formation organisée par le PNUD du 20 au 23 décembre 2021 à Zongo dans la Province du Kongo central (ouest). A appris infoplus de sources proches de PNUD.
Il sied de noter que les travaux de cet Atelier ont gravité autour de la thématique «journalisme d’investigation et système d’intégrité publique en RDC; critique sociale et la surveillance de la qualité de la
gouvernance en RDC»
«(…) cette formation avait pour but de former les journalistes afin de leur permettre de faire le monitoring de la
gestion des services publics pour la detection des actes de corruption à apporter au parquet et aux cours et tribunaux (…) Dans le cadre du projet d’appui à la lutte contre la corruption, les médias de manière générale font partie des partenaires de ce projet là. Il est prévu de réunir les journalistes afin de les former pour qu’ils puissent faire le monitoring de la gestion des services publics (…)», a fait savoir le chef de projet lutte contre la corruption au PNUD, Joseph Mango.
Et de poursuivre: «(…) Dans ce cadre là faire de la détection des actes de corruption à apporter au parquet et aux cours et tribunaux. Alors il
faut armer ces journalistes là en techniques d’investigation sur les notions élémentaires des droits
procédure pénale et procédure civile. Ce qui va leur permettre de faire le travail de manière indiquée (…), les journalistes font partie des personnes dont le pays a besoin afin de détecter les actes de corruption et de les
porter devant les cours et tribunaux (…)»
Allant dans le même sens, le Professeur François Elika, spécialiste des partenaires et mobilisation des ressources au PNUD s’est exprimé en ces termes: «(…) Il a été question d’attirer des journalistes sur le fait
qu’ils ont un rôle de critique sociale, un rôle de surveillance de la qualité de la gouvernance dans le pays (…) ils peuvent contribuer à jouer à travers
ce rôle un impact, à influer sur une bonne dynamique dans le cadre de la lutte contre la corruption.
L’avantage ici est que les journalistes se structurent en reseau, ils vont se mettre autour d’un plan d’action sur
un certain nombre d’axes qu’il faut actionner qui vont constituer des mécanismes d’alerte de l’opinion pour
exiger un autre modèle de gouvernance (…) donc des
journalistes peuvent se mettre en réseau et  considérer que ça va constituer en réalité une pression, pour qu’on puisse assister à l’émergence d’un modèle de gouvernance beaucoup plus respectueux des exigences de l’intégrité publique. En ce moment là, les gouvernants vont se sentir suivis, l’alerte va être actionnée , et en ce moment les conditions de redevabilité peuvent être plantées (…)»
Somme toute, 25 journalistes membres du Reseau des Communicateurs pour le Developpement Durable (RCDD) et 15
acteurs de la Société civile ont pris part à cette session de formation.

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