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Patrick ONOYA conscientise et sensibilise les étudiants de l’ULK à intégrer les principes de la finance internationale et à s’approprier le projet « un Hectare pour un étudiant »

Publié le 7 octobre 2023 à 20h40

Par Victor Mputu

La question de la finance internationale a fait l’objet d’une conférence-débat animée par l’Enseignant et Chercheur en Finance et Technologie (FINTECH), Patrick ONOYA, à l’Université Libre de Kinshasa (ULK), vendredi 6 octobre 2023 dans la Salle d’Exposition G1 Médecine de cette Alma Mater.A constaté infoplusrdc.com

Axée sur le thème « Finance Internationale : Quelles sont les sources de financement que peut saisir la RDC pour développer l’investissement des Congolais ? », cette conférence était organisée par le Comité général des étudiants de l’Economie Monétaire de cette Université.

C’est dans cette optique que le Lobbyiste et Stratège en Investissement, Patrick ONOYA, a exhorté les étudiants à intégrer les principes de la finance internationale. Non sans les conscientiser et sensibiliser à s’approprier le projet « un Hectare pour un étudiant », projet dont il est l’initiateur.

Le jeune leader a, en livrant ses motivations à l’issue de cette rencontre, résumé à la presse, l’entrevue qu’il a eue avec les étudiants.

« (…) Tout est parti de cette préoccupation majeure, poussant les étudiants de l’économie monétaire de l’ULK en collaboration avec ceux de L’UNIKIN de trouver des éventuelles réponses à ces maux,dans leur quête des pistes de solutions (…) C’est une préoccupation de constater que la République Démocratique du Congo importe 95% de ses besoins de consommation et pour palier à celà,il faut produire dans le secteur alimentaire. Au delà du discours, il est important que tout le monde mette la main à la pâte et voilà pourquoi nous avons créé le projet un hectare pour un étudiant afin que chaque étudiant mette la main dans la pâte pour stimuler cette culture agricole et stimuler le gouvernement à faire mieux » a-t-il révélé.

Et de renchérir : « (…) C’est après avoir découvert le développement du startup au Nigeria au travers une vidéo que nous avons projeté dans la salle pendant la conférence (…) cette illustration a démontré comment est-ce que les start-upeurs nigérians ont levé 200 millions de dollars au premier trimestre de 2021. Chose qui a révolté l’intellectuel congolais et plus particulièrement ceux de l’Economie (…) L’ANAPI recherche des investisseurs dans tous les secteurs et si Dieu bénissait, cette organe gouvernemental va se développer davantage (…) le Congolais seraient des étrangers dans leur propre pays, car les étrangers auront investi dans tous les secteurs (…) »

Avant de lancer un appel : « (…) J’ai demandé aux étudiants de l’ULK d’adhérer au projet un Hectare pour un étudiant (…) Nous constatons que la RDC consomme 95% de ses besoins c’est-à-dire qu’elle importe 95% de ses besoins de consommation (…) nous estimons que la production alimentaire est la condition sine qua non. Car, le secteur alimentaire c’est le premier secteur qui devrait prioritairement intéresser tout Congolais (…) Au delà du discours, il est important que tout le monde puisse mettre la main dans la patte. Et voilà pourquoi, nous avons créé le projet un Hectare pour un étudiant, afin que chaque étudiant mette la main dans la patte dans la production, pour stimuler cette culture agricole et aussi pour stimuler le gouvernement à faire mieux (…) Cela permettra aux entrepreneurs congolais de pouvoir lever des fonds nécessaires pour le développement de leurs projets pour ce qui concerne notamment la finance internationale (…) ».

« (…) Si la RDC intègre les principes de la finance internationale, il sera possible aux entrepreneurs congolais de pouvoir lever les fonds pour le développement de leurs projets et nous avons mis en évidence en particulier un produit d’import export qui est la lettre de crédit,(SBLC) qui permet à la fois de faciliter les opérations import export mais aussi qui est un instrument puissant de la levée de fonds dans une opération d’instruments de monétisation (…) », a-t-il conclu en énumérant quelques pistes de solutions avec la question de pénétration de la finance internationale.

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