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RDC : Kinshasa a abrité un Atelier d’information sur le lancement de l’enquête sur les enfants abandonnés présumés nés des casques bleus de la MONUSCO

Publié le 6 avril 2024 à 00h01

Par Matthieu Mukendi

Le Centre de Rééducation pour Handicapés physiques (CRHP) de Kinshasa a servi de cadre, vendredi 5 avril 2024, à un Atelier d’information sur le lancement de l’enquête sur les enfants abandonnés présumés nés des casques bleus de la MONUSCO. A constaté infoplusrdc.com

Au sortir de ces échanges, le Coordinateur national de l’ONG Partenariat pour la Restauration de l’Espoir (PRE) et représentant d’une ONG partenaire dénommée le Caucus de l’Est pour la Paix et le Développement intégral (CEPDI), André Limbongo Monga en a livré la quintessence.

(…) Notre initiative vise à accompagner les enfants nés des Casques bleus de la MONUSCO qu’on considère à ce stade présumés parce que l’enquête sera lancé dès demain. Ces enfants vont constituer une bombe à retardement pour notre société. La société congolaise est déjà préoccupées par plusieurs problèmes. Nous ne pouvons pas admettre qu’une mission (la MONUSCO) qui est venue nous accompagner, puisse laisser derrière elle des problèmes sociaux majeurs. Nous pensons que la MONUSCO, l’ONU, la championne de la défense des Droits de l’Homme, elle sera sensible à cette question et faciliter le travail que la Société Civile congolaise est en train de mener en faveur de ces enfants (…) », a-t-il fait savoir.

Et de poursuivre : « (…) Nous identifions ces enfants pour permettre à ce que l’on puisse entrer dans un plaidoyer qui peut avoir un aspect de la justice transitionnelle si la MONUSCO et l’ONU facilitent le travail. Mais au cas où il y a une certaine lourdeur pour le bien des enfants, nous serons obligés, nous serons obligés de formuler une plainte auprès du Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme pour voir comment accompagner ces enfants et leur permettre de retrouver l’espoir (…) ».

Avant d’ajouter : « (…) Nous avons eu en décembre des données, des inquiétudes de la part des victimes. Et en janvier un compatriote le Dr Muterekeza a lancé un appel pour éveiller la conscience des acteurs congolais et nous sommes dits comment mener cette enquête, ce plaidoyer pour que avant pour que avant que la MONUSCO part, l’on puisse avoir un consensus, une orientation qui va bénéficier durablement aux enfants. Et aux femmes qu’elles s’occupent de ces enfants abandonnés (…) ».

Au terme des interventions, il s’en est suivi la partie interactive marquée par un jeu de questions et réponses qui a jeté de la lumière sur des préoccupations soulevées par un certain nombre de participants.

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