Situation de l’Épidémie Mpox et l’organisation de la Riposte en RDC : Le Gouvernement débloque un fonds d’urgence allant de 6 à 10 millions de dollars américains

Publié le 21 août 2024 à 11h55

Par Matthieu Mukendi

À l’issue d’une séance de travail, mardi 20 août 2024, au Ministère des Finances, réunissant le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, le Ministre de la Santé et le Directeur Général de Organe de l’Union Africaine chargé de la surveillance et du contrôle des maladies et des épidémies (CDC Africa), un fonds d’urgence de 6 à 10 millions de dollars a été annoncé pour soutenir la prise en charge immédiate de l’épidémie de Mpox en République Démocratique du Congo (RDC). A appris infoplusrdc.com de source officielle.

« (…) Le Gouvernement tient à rassurer la population sur les mesures qui sont prises. Également au niveau du Gouvernement, sur instruction de son excellence Monsieur le Président de la République, Félix TSHISEKEDI, nous avons tenu au niveau du Ministère des Finances à disponibiliser les ressources qui vont aider à ce que nous puissions attaquer ce fléau avec l’accompagnement de nos partenaires », a fait savoir le Ministre des Finances.

Rappelons que la situation de l’Épidémie Mpox et l’organisation de la riposte en RDC ont constitué le fil conducteur d’une conférence de presse animée par le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel-Roger Kamba, lundi 19 Août 2024 à Kinshasa.

À en croire le Ministre de la Santé, la RDC, pays le plus touché, a enregistré 16.700 cas,”avec un peu plus de 570 personnes décédées” depuis le début de l’année. La maladie “touche de plus en plus de jeunes. Et on a beaucoup d’enfants de moins de quinze ans qui sont touchés. Non sans révéler que le Plan Stratégique de Réponse à la vaccination est déjà prêt et que la RDC attend juste que les vaccins arrivent.

Le mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais se transmet aussi via un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.

Il sied de noter que l’épidémie actuelle est caractérisée par un virus plus contagieux et dangereux, avec un taux de mortalité estimé à 3,6%. La recrudescence du mpox en RDC, qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda, a poussé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à déclencher mercredi son plus haut degré d’alerte au niveau international. La RDC est le foyer et l’épicentre de l’épidémie actuelle dont la propagation d’une souche plus dangereuse du virus suscite une inquiétude croissante en Afrique et au-delà. En dehors d’Afrique, les cas de mpox ont été diagnostiqués en Suède, au Pakistan et aux Philippines.

Rappelons que l’OMS a publié des lignes directrices actualisées sur la lutte contre la flambée, notamment par « l’adaptation souple des stratégies et des plans de vaccination aux zones concernées. Non sans exhorter les pays à « intensifier leurs efforts pour enquêter de manière approfondie sur les cas et les flambées de variole » afin de comprendre sa transmission et d’empêcher sa propagation « aux membres de la famille et aux communautés ». Ajoutant que les pays doivent être prêts à fournir de la nourriture et d’autres formes de soutien aux patients atteints de variole « y compris, si cela est justifié et possible, l’isolement dans des centres de soins.

Anciennement appelé variole du singe, le virus a été découvert en 1958 au Danemark, chez des singes élevés pour la recherche. Puis en 1970 pour la première fois chez l’homme dans l’actuelle RDC.

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