Les membres de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), MM Roger BIMWALA MAMPUYA et Blaise DITU MONIZI, ont supervisé la simulation du test grandeur nature à l’École Primaire Kinzonzi, centre d’inscription retenu pour cette activité marquant la sensibilisation à l’enrôlement des électeurs durant deux jours successifs. A appris infoplus-rdc.com de la Cellule de Communication de la CENI.
Arrivés quelques jours auparavant en compagnie du directeur de la sensibilisation, Désiré MOLEKELA EBENE, ayant bénéficié du concours du Secrétaire exécutif provincial, Bernardine Kitondo et du chef d’antenne, Pierre Yuki, les deux membres de la plénière ont été rejoints par une délégation venue du siège.
Un certain engouement a caractérisé cette activité auprès des résidents du territoire de Mbanza-Ngungu. Et des habitants y sont venus spontanément pour se soumettre à cet exercice d’identification.
Appelant d’autres compatriotes à faire comme eux, de manière unanime, ils ont reconnu des innovations technologiques de ce matériel récemment acquis par la CENI auprès de son partenaire sud-coréenn Miru Systems, bénéficiaire du marché.
« La population a répondu à l’appel de la Ceni et dans la salle tout se passe exactement comme si c’était la période d’inscriptions des électeurs. Il y a tous ceux qui sont préposés à l’opération qui sont bien là faisant la simulation pour voir non seulement comment le matériel va réagir, mais aussi comment les préposés à la tâche vont recueillir toutes les informations nécessaires sur notre fichier. Il n’y a pas d’incidents du tout. On a observé comment la carte est imprimée, les photos sont prises ainsi que la capture d’iris, car là, c’est une nouveauté. On voit bien que c’est une machine de très haute technologie, elle compacte avec énormément de sécurité et il faut un certain nombre d’autorisations. Il convient de dire à la population de notre pays de pouvoir s’inscrire le moment venu sans encombre », a indiqué Roger BIMWALA MAMPUYA.
« Le test grandeur nature était très important pour nous permettre de déceler d’éventuels couacs qui devront être corrigé, le cas échéant et nous avouons que tout se passera comme souhaité », a ajouté, pour sa part, Blaise DITU MONIZI.
Le but était de voir comment ils réagiront au contact de ce nouveau matériel livré en quelques échantillons seulement en attendant le lancement de la production prochaine à grande échelle.
Quelques-uns de ces citoyens qui ont accompli les différentes étapes jusqu’à l’acquisition du spécimen de leur carte d’électeur (à titre provisoire) ont unanimement salué, tout émerveillés, les nouveautés qu’ils ont découvertes (prise d’empreintes digitales ou le cas échéant, de l’iris).
Non sans avoir émis quelques avis et considérations. Des observations à prendre en compte pour les relayer auprès du fournisseur pour des améliorations à apporter. C’était justement l’objectif visé par cette simulation, dans le souci de rendre ces détails davantage performants.
Les différentes étapes à franchir…
Le requérant qui se place sur la file d’attente est reçu au préalable par le préposé polyvalent qui s’assure qu’il détient bien les documents requis pour se faire enrôler. Puis, il est orienté vers le préposé à l’identification et se fait identifier sur une fiche nommée dans le langage de la Ceni F01. Par la suite, il la signe conjointement avec l’agent, avant d’aller auprès de l’opérateur de saisie pour être enrôlé sur la base des informations recueillies de lui qui seront codifiées dans le système. Ici, s’opèrent la prise des empreintes digitales ou de l’iris en plus de la capture de la photo. Et il obtient sa nouvelle carte non encore signée, à ce stade (l’ancienne étant également prise en compte). Avant de se rapprocher du président qui s’appliquera à authentifier cette nouvelle carte en apposant sa signature pour enfin se diriger vers la sortie.