Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est rendu, jeudi 7 novembre 2024, à l’entrepôt central de la CENI à Kingabua pour évaluer l’état d’avancement des travaux de personnalisation des bulletins de vote et des Dispositifs Électroniques de Vote (DEV) en vue de la reprise des élections législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions de Masi-Manimba et Yakoma. A appris infoplusrdc.com auprès de la Cellule de Communication de la Centrale Électorale.
Prenant la parole, Denis Kadima a rassuré les électeurs des deux circonscriptions quant aux efforts intensifs de la CENI pour garantir une reprise des élections bien préparée et sécurisée.
« Comme vous le savez, nous allons reprendre les élections dans les circonscriptions de Masi-Manimba et Yakoma. Ma visite d’aujourd’hui vise à vérifier l’avancement des travaux de personnalisation des bulletins de vote et des DEV afin de garantir que chaque bulletin et dispositif soit utilisé dans la bonne circonscription », a-t-il affirmé.
Il a poursuivi : « Les irrégularités qui ont entaché le scrutin du 20 décembre 2023 nous ont permis de tirer des leçons importantes. Le travail en cours consiste à bien préparer le vote du 15 décembre 2024. Après cette étape, nous lancerons le déploiement des matériels. La logistique nécessaire est conséquente : Masi-Manimba est accessible par route depuis Kinshasa, mais Yakoma nécessite un acheminement par voie aérienne. Cependant, les bulletins de vote, les DEV et d’autres documents sensibles sont déjà en cours de préparation conformément à notre calendrier. »
Par ailleurs, le Président de la CENI a appelé à l’implication de la Police Nationale Congolaise (PNC) et d’autres parties prenantes pour sécuriser les élections dans ces deux circonscriptions.
« Nous avons annulé les résultats précédents en raison des abus constatés le 20 décembre 2023. Cette fois-ci, nous redoublons d’efforts pour éviter les erreurs du passé. Nous comptons beaucoup sur la police pour assurer la sécurité de nos opérations et de notre personnel. La CENI peut remplir sa mission, mais si des individus malveillants perturbent le processus par la violence et l’intimidation, notre travail pourrait être compromis », a-t-il conclu.