Depuis ce lundi 27 septembre 2021 Kinshasa abrite les travaux de la première édition du Forum International de la Femme Africaine (FIFAF) autour du thème: « Le leadership et la participation des femmes aux postes de prise de décision pour le developpement socioéconomique de l’Afrique ». A constaté Infoplus.
Ainsi, durant trois jours soit du 27 au 29 septembre 2021, cette rencontre réunit les femmes leaders de la RDC, de l’Afrique et du monde dans les différents domaines (politique, administration publique, privée, société civile…)
Lors de son intervention, la Coordinatrice régionale du FIFAF et Présidente nationale de l’ONG «Eveil de la Femme congolaise» Dorcas Nancy Mbombo Mukendi s’est exprimée en ces termes: « cette première édition du FIFAF coïncide avec la célébration ce 27 septembre de la Journée Internationale de la Femme Africaine (…) cette journée a été célébrée pour la toute première fois le 31 juillet 1974. Les femmes se sont réunies pour la toute première fois et ont mis en place une première organisation consacrée à la femme denommée Organisation Africaines des Femmes, qui avait pour but d’unir leurs forces malgré les différences ethniques et linguistiques, de travailler ensemble autour d’un idéal commun, celui de contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie de la femme africaine et son émancipation (…)»
Et de renchérir: « après avoir lutter contre les puissances coloniales pour l’indépendance du continent, les femmes ont obtenu leur journée internationale au début des années 1960 et aujourd’hui elles sont reconnues comme des véritables architectes du développement du continent africain. Ce rôle historique joué par les femmes en Afrique témoigne leur capacité de réaliser et d’apporter le changement sur le continent à l’instar des femmes héroïnes africaines (…)»
Avant de révéler: «(…) la Journée Internationale de la Femme Africaine a été vulgarisée par les Nations-unies en 1962 avant d’être officiellement consacrée le 31 juillet 1974. Aujourd’hui l’espoir reste permis, les femmes sont présentes dans les sphères publics mais méconnues (…) hommages aux Nations comme le Rwanda, l’Afrique du Sud et la Tanzanie qui ont fixé dans leurs constitutions des dispositions strictes pour l’intégration des femmes dans les instances de prise des décisions. Au Rwanda par exemple, le parlement est composé à 60% des femmes. Les femmes occupent de plus en plus des postes de prise des décisions en Afrique ; au Libéria Hélène Johnson une femme occupe pour la première fois en Afrique la magistrature suprême, au Malawi Joyce Banda, en République centrafricaine Catherine Samba panza (…)»
«(…) l’Afrique est en train d’avancer même si l’amélioration de la représentation des femmes ne se traduit pas toujours en égalité d’influence, les tendances restent positives. Le Forum International des Femmes Africaines va plaider pour le système de quota au niveau de l’Assemblée nationale (…) Ces assises s’inscrivent dans le cadre de la
promotion des droits des femmes et vont contribuer à faire avancer le processus de parité 50-50 hommes et femmes aux postes de prise des décisions (…)», a conclu la Coordinatrice nationale de la Société civile nouvelle force du développement (NFD SC), Dorcas Nancy Mbombo Mukendi.
Pour sa part, la Ministre Provinciale du genre, enfant et famille de la ville province de Kinshasa, Bernadette Mpanzu, représentante du Gouverneur de Kinshasa, a déclaré que ces assises se veulent un moment d’harmonisation, de concertation et de conciliation des points de vue pour un réveil en vue d’améliorer la présence des femmes dans les instances décisionnelles.
A noter que les travaux de ce Forum auxquels prend part la Ministre près le Président de la République, Manwanina Kuimba Nana, gravitent autour des trois panels à savoir «le leadership féminin»; «l’entrepreunariat»; «la bonne gouvernance».