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Épidémie Mpox en RDC/Situation Épidémiologique et Riposte : Lancement officiel de la campagne de vaccination contre la Mpox

Publié le 5 octobre 2024 à 18h50

Par Matthieu Mukendi

Au cours d’un point de presse tenu vendredi 4 octobre 2024 à Kinshasa sur la situation épidémiologique de la Mpox en RDC, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, le Docteur Roger KAMBA a annoncé la campagne de vaccination qui a débuté ce samedi 05 octobre 2024 dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC). A constaté infoplusrdc.com

L’est de la RDC est la région la plus touchée par le virus, auparavant appelé variole du singe. Au total, le pays a enregistré plus de 30.000 cas et près de 990 décès depuis le début de l’année avec une mortalité accrue chez les enfants.

À titre indicatif, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé vendredi dernier, donner son feu vert à un test PCR permettant de détecter l’ADN du virus avec des écouvillons à partir de lésions cutanées.Rappelons que plusieurs épidémies de Mpox sont actuellement en cours dans le Centre de l’Afrique. La recrudescence des cas et l’apparition d’un nouveau variant avaient poussé l’OMS a déclenché son plus haut niveau d’alerte mondiale en août dernier.Le virus est présent dans seize pays africains, selon l’Agence Sanitaire de l’Union Africaine (Africa CDC).

« (…) La République Démocratique du Congo compte à ce jour plus de 30 000 malades de cette épidémie de Mpox, 70% de décès enregistrés et cette épidémie tue beaucoup plus les enfants de moins de 5 ans (…) Avec plus de 988 décès (…) Ce qui représente une forte augmentation des infections et des décès par rapport aux années précédentes (…) », a fait savoir le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale.

Et d’annoncer le début de la campagne : « (…) Demain samedi 05 octobre 2024 nous allons lancer la campagne de vaccination contre l’épidémie Mpox à Goma avec les doses des vaccins que nous disposons, donc ça ne sera pas une grande campagne vu qu’on a pas vraiment une quantité des doses qui va servir un pays qui compte plus 100 millions d’habitants. Nous allons commencer avec les province qui sont beaucoup plus impactés par cette épidémie de MPOX, donc la campagne sera lancer à Goma dès demain, il y à déjà une équipe est sur place et d’autre qui iront aujourd’hui et demain, pour le lancement de cette campagne de vaccination (…) Les premiers vaccins seront inoculés à Goma aux catégories de populations jugées les plus à risques comme les personnels de santé, les personnes en contact, les malades (…) Presque 70% des décès concernent des enfants de moins de cinq ans (…) La vaccination ne concerne toutefois à ce stade que les adultes (…) ».

Avant d’expliciter : « (…) Les besoins sont beaucoup plus importants, vous pouvez imaginer que dans un pays de 100 millions d’habitants, ce n’est pas avec 265.000 doses qu’on résout le problème (…) Il ne s’agit pas à ce stade d’une vaccination de masse (…) Nous attendons que le deuxième lot de vaccins Bavarian Nordic qui nous a été annoncé par la France, de 100.000 doses, arrivent. Mais nous attendons plus encore les trois millions de doses que le Japon a promis (…) Nous devons également recevoir 4.500 tests de diagnostic précoce pour mieux lutter contre l’épidémie avec des traitement et des soins rapides (…) ».

Samuel-Roger Kamba a lancé un vibrant appel à la population : « (…) J’invite la population à respecter les mesures barrières pour lutter contre la propagation de cette maladie, notamment de ne pas toucher le corps d’une personne morte de cette épidémie, l’utilisations de préservatif à chaque rapport sexuel surtout si c’est occasionnel, laver les mains avec de l’eau propre et du savon (…) »

À titre indicatif, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé vendredi dernier, donner son feu vert à un test PCR permettant de détecter l’ADN du virus avec des écouvillons à partir de lésions cutanées.

Rappelons que plusieurs épidémies de Mpox sont actuellement en cours dans le Centre de l’Afrique. La recrudescence des cas et l’apparition d’un nouveau variant avaient poussé l’OMS a déclenché son plus haut niveau d’alerte mondiale en août dernier.

Le virus est présent dans seize pays africains, selon l’Agence Sanitaire de l’Union Africaine (Africa CDC).

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