La Commission nationale des droits de l’homme de la République Démocratique du Congo (CNDH-RDC), par le biais de sa commissaire nationale chargée des droits des femmes et des enfants, a été informée, lundi 28 avril 2025, des différentes difficultés dont font face notamment les femmes et les jeunes filles au Sankuru, par la ministre du Genre de cette province située au centre du pays. A appris infoplusrdc.com de la Presse/CNDH-RDC
» La ministre provinciale du Genre du Sankuru, Mme Thérèse Ohaka Deko, a rapporté la commissaire nationale Gisèle Kapinga Ntumba, chargée des droits des femmes à la CNDH-RDC, les différentes difficultés auxquelles font face les femmes et les jeunes filles dans la province du Sankuru », a fait savoir Me Christian Ciniama, conseiller dans cette institution d’appui à la démocratie.
» Les femmes accouchent dans des maisons, à cause des moyens pour accéder aux soins de santé. L’accès à l’école pour certains enfants constitue aussi une réelle difficulté « , selon toujours la ministre provinciale Thérèse Ohaka, citée par cette source.
Et d’ajouter: » L’accès à la justice constitue également une difficulté au Sankuru, parce que les tribunaux pour enfants et autres juridictions ne sont pas opérationnels, hors mis les parquets « .
La ministre provinciale du Genre du Sankuru a même fait savoir encore à la commissaire nationale Gisèle Kapinga, qu’elle a même constaté, au niveau de sa province, tout comme au niveau national, que les coutumes rétrogrades continuent à persister.
» La femme ou la jeune fille, pour les conservateurs de ces coutumes rétrogrades, ne méritent pas les mêmes traitements que les hommes ou les jeunes garçons « , a-t-elle encore expliqué, selon la même source.
C’est ainsi qu’elle a sollicité de la CNDH-RDC le plaidoyer auprès des autorités notamment étatiques pour que les droits des femmes soient respectés.
La commissaire nationale Gisèle Kapinga a promis à la ministre provinciale du Genre du Sankuru le soutien de son institution. Elle entend mener le plaidoyer sur la situation des femmes et des jeunes filles de cette province auprès des autorités du pays, même auprès des organismes onusiens.