/

Clôture de la campagne de 16 jours d’activisme : Des élèves d’une école privée à Kinshasa sensibilisés à la lutte contre les VBG

Publié le 11 décembre 2024 à 14h44

Par Matthieu Mukendi

Dans le cadre de la clôture de la campagne de 16 jours d’activisme, des élèves d’une école secondaire privée, dans la commune de Bandalungwa, au centre de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) ont été sensibilisés, mardi 10 décembre 2024, a la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), par la Commission nationale des droits de l’homme, par le biais de sa sous-commission permanente des droits de la femme et de l’enfant. A appris infoplusrdc.com de Service de Presse de la Commission Nationale des Droits de l’Homme.

« Dans le cadre de La campagne des 16 jours d’activisme, qui a commencé le 25 novembre et s’est clôturée ce 10 décembre 2024, la CNDH, via sa sous commission des droits de la femme et de l’enfant, a sensibilisé les élèves du complexe scolaire Nouvelle image à la lutte contre les VBG « , a relevé Me Laetitia Mazamba, experte à la CNDH-RDC.

Et de poursuivre:  » Ils ont suivi avec attention quelques notions sur les VBG, que moi et ma collègue leur avons développées « .

Elle a souligne que le thème national de la campagne cette année a été : « Unis pour protéger les femmes et les filles ».

Les deux expertes de la CNDH qui ont animé la campagne ont levé l’option de sensibiliser les élèves contre les VBG dans les milieux scolaires et dans tous leurs milieux de la société.

Elles ont ainsi parlé de la CNDH, qui est une institution d’appui à la démocratie, avec une double mission de la promotion et de la protection des droits de l’homme. Elle conseille l’Etat congolais et les autres institutions du pays en matière des droits humains, selon ces expertes, qui ont aussi parlé des droits pour un élève d’avoir notamment accès à l’éducation.

« Concernant la campagne, les filles nous ont demandé qu’est-ce qu’elles peuvent faire quand elles font face aux VBG, alors que les garçons, dans le cadre de la masculinité positive, ont soutenu qu’ils subissent les provocations notamment dans les milieux scolaires. C’est ainsi qu’ils ont demandé aux experts de la CNDH, ce qu’ils doivent faire devant ce genre de provocation », a indiqué Me Laetitia, soutenant enfin que c’était un bon moment d’échange entre eux, expertes de la CNDH, et les élèves du complexe scolaire Nouvelle Image.

la violence basée sur le genre désigne tout type d’acte préjudiciable perpétré contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur sexe, de leur genre, de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre, réels ou perçus. La campagne de 16 jours d’activisme permet de sensibiliser la société à la lutte contre ce genre de comportement tant décrié.

Il convient de rappeler que la campagne internationale « 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre » débute le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se termine le 10 décembre, Journée des droits de l’homme. Cette année 2024, l’accent était mis sur le thème « Riposter et se reconstruire après les violences ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Récents

Vous pourriez aimer

Droits de l'homme

Formation sur la Paix et la sécurité en RDC: la CNDH exhorte les jeune...

Droits de l'homme

Commémoration de la Journée Internationale des Femmes Rurales: La CNDH...

Retour en haut