Le 2ᵉ Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi MANARA, a participé en tant que panéliste, jeudi 07 novembre 2024 à Washington DC, à la conférence « Renforcer la Résilience Démocratique en Afrique ». Cet échange a réuni des représentants de commissions électorales africaines ainsi que des membres de la société civile pour partager leurs expériences et leurs meilleures pratiques. Organisé par l’IFES et la NED, cet événement visait à identifier les défis et solutions pour consolider les processus démocratiques sur le continent. A appris infoplusrdc.com de la Cellule de Communication de la Centrale Électorale.
Pendant près de trois heures, les discussions ont porté sur des sujets essentiels, tels que l’utilisation des plateformes numériques pour favoriser la participation publique, notamment pour les groupes sous-représentés. Les participants ont partagé leurs expériences quant aux plateformes les plus efficaces et les leçons apprises dans l’usage de ces technologies pour stimuler l’engagement citoyen.
Face aux risques de coupures d’Internet en période électorale, les panélistes ont exploré des stratégies pour maintenir la communication et la transparence avec les électeurs, en collaboration avec d’autres parties prenantes pour anticiper et gérer ces interruptions. Le 2ᵉ Vice-Président de la CENI a évoqué l’exemple de la RDC, où, lors des élections de décembre 2023, aucune coupure d’Internet n’a eu lieu, en partie grâce au plaidoyer de la CENI auprès des autorités concernées.
Panéliste à cette rencontre, la Conseillère principale en charge de la communication, Mme Susie BAKAJIKA BONSO s’est appesanti sur la lutte contre la désinformation sur les médias sociaux en période électorale. La désinformation, qui nuit à la confiance des électeurs et à l’intégrité des scrutins, a poussé les participants à examiner les initiatives multipartites visant à protéger l’intégrité de l’information avant, pendant et après les élections.
Les panélistes ont unanimement reconnu l’importance de la protection des processus électoraux contre les menaces numériques. Ils ont échangé sur les pratiques de sécurité essentielles pour les organes électoraux et les défis rencontrés dans la mise en place de mesures robustes de sécurité numérique.
Les discussions ont également couvert les technologies émergentes et les pratiques qui seront déterminantes pour renforcer la résilience démocratique lors des prochaines élections. Les sujets abordés incluaient les défis d’implémentation de mécanismes biométriques, les stratégies de lutte contre la mésinformation et la désinformation, les lacunes juridiques à combler, et les enjeux de la protection des données privées.